samedi 28 mars 2015

16 au 19 mars : Hampi (partie 3, la vie aujourd'hui au milieu des ruines...)

Plusieurs villages sont aujourd'hui installés au milieu des ruines. Comme le site est traversé par une rivière (la Tungabhadrâ) et qu'il n'y a aucun pont, les villageois (et les visiteurs) dépendent de petits "traversiers" qui font en plusieurs endroits la navette entre les deux rives. On peut y embarquer motos ou bicyclettes (ce que j'ai fait à plusieurs reprises). Mais il y aussi un trafic incessant de coracles, petites embarcations rondes (un peu comme une demie coque de noix) qui n'ont, parait-il, guère évolué depuis le temps de l'empire Vijayanagar... 






    Les bords de la rivière servent aussi de lavoirs.

Je me suis installé dans un éco-hôtel situé dans le petit village d'Anegondi, un peu excentré mais qui présente l'intérêt d'être très authentique à la différence de ceux où se concentrent la majorité des touristes. Il n'y a aucun autre établissement que celui où je loge. Il est géré par une ONG qui utilise les revenus générés par cette activité d'écotourisme pour financer des projets de développement communautaire au sein du village. 



    L'étable se trouve souvent juste devant la maison...

    les bouses de vaches sont utilisées pour nettoyer le devant des maisons (ce procédé a des vertus antiseptiques...)

    bien sûr tant que ce n'est pas sec, cela sent un peu ! Mais après, cela donne un air très propre aux patios. Cette technique est d'ailleurs aussi utilisée à l'intérieur des maisons.

    les bouses peuvent être séchées en galettes pour servir ensuite de combustible domestique 

    La grande majorité des habitations n'a pas d'accès direct à l'eau courante. La corvée d'eau est alors une tâche récurrente qui incombe exclusivement aux femmes... 

L'ONG qui gère l'éco-hôtel où je loge est à l'origine d'un programme de valorisation de l'habitat traditionnel dont on trouve quelques beaux exemples dans le village. Certaines maisons ont déjà été rénovées pour servir de "guest-houses".





Le village possède plusieurs temples et son char qui sert à "promener" certaines idoles lors de fêtes religieuses. 


Mais il a aussi son ATM (distributeur de billets) !


Un des programmes de l'ONG consiste à développer des activités susceptibles de fournir des revenus complémentaires aux femmes. Une coopérative de transformation de la feuille de bananier a ainsi été mise en place. La fibre de la feuille de bananier est transformée en fil (ou corde pour être plus précis) qui peut ensuite être utillisée pour faire des sacs, paniers ou autres objets artisanaux prisés en Inde.  






En plus de la population rurale qui vit sur le site (et en dehors du nombre croissant de touristes, indiens y compris), la région voit passer de nombreux pélerins attirés par les temples encore en activité qui sont très vénérés de par leur ancienneté. Le plus souvent, ces pélerins dorment et mangent sur place, sous la surveillance de nombreux singes prêts - et réussissant souvent - à chaparder un part de leurs repas...



  

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

N'hésitez pas à laisser un commentaire...