Les deux journées passées à Bombay (Mumbai aujourd'hui) étaient bien entendu à l'opposé de celles passées au milieu des caves d'Ellora et d'Ajanta. Bombay est représentative de l'Inde d'aujourd'hui, de son fulgurant développement et de ses contradictions. C'est une ville qui m'a plutôt séduit (au delà de toute attente), même si je n'ai fait que l'entrevoir.
Il y a ces incroyables mélanges architecturaux...
Le quartier étonnant de la gare centrale qui donnerait presque l'impression d'être à Londres...
Même si l'animation des rues alentours (foule de petits vendeurs et de badauds qui s'interpellent dans un vacarme assourdissant) rappelle qu'on est bien dans la plus grande ville d'Inde...
Derrière les gratte-ciel, on trouve encore des temples vieux de plusieurs siècles qui sont de véritables havres de paix.
Un "baba" a élu domicile dans l'escalier conduisant au temple...
Pour rappeler aux lecteurs que la zvatsika est à l'origine un signe hindou...
Les rues regorgent d'activités en tout genre...
Vendeur de "paan" (petit sandwich à la noix de bétel que l'on retrouve presque partout en Asie...)
Il y aussi tout le nécessaire pour le coquettes...
Des vaches installées avec leurs propriétaires à tous les coins de rue et que l'on peut nourrir pour quelques roupies en se rendant au travail (celà procure des mérites...)
J'ai pu aller voir le quartier des dhobiswallahs (très vieille confrérie de blanchisseurs) qui exercent leur activité en plein centre de Bombay entre gratte-ciel et voie ferrée sur un terrain qui suscite de nombreuses convoitises. Mais les dhobiswallahs, très organisés et conseillés par les meilleurs avocats, résistent...
les dobiwallah travaillent autant pour les particuliers, que pour les fabricants de vêtements ou les hôtels (des dizaines de milliers de pièces sont lavées, séchées et repassées sur le site chaque jour)
L'entrée du site que l'on peut visiter en échange d'un contribution aux œuvres de la confrérie
Un millier de blanchisseurs travaillent et vivent sur le site avec leurs familles
Les revenus dégagés permettent de s'équiper d'essoreuses et de machines à laver (de plus en plus nombreuses) même si le lavage à la main (au pied pour être plus précis) reste très prisé...
Après la lessive, la toilette....
Bombay est aussi une ville où l'on dort dans la rue... pour la sieste
mais aussi parce qu'on vit dans la rue...
Les riches eux savent marquer leur différence....
Et pour finir, Bombay c'est aussi une immense plage, où il vaut mieux éviter la baignade (eau très, très polluée)
mais on peut par contre y jouer au cricket les dimanches après-midi...
J'aime particulièrement les photos des vêtements qui sèchent ...!!!
RépondreSupprimerAnnouk