Après un (nouveau) petit coup de sang d'Olivier contre les pratiques hôtelières birmanes (étonnement de la caissière que nous voulions régler en kyats, imposition de taux de change à géométrie variable, facturation d'une bouteille d'eau que nous avions remplacée pourtant dans le mini-bar par une autre de même marque et de même capacité, mais qui n'était pas estampillée "Bagan King"), nous avons quitté l'hôtel vers 10 heures et quart en taxi.
Le trajet jusqu'à l'aéroport international de Mandalay est un bon concentré (non exhaustif) d'images que nous garderons de la Birmanie : des stûpas dorés qui émergent entre un bouquet d'arbres, des pauvres habitations en bois dont on se demande comment elles peuvent résister au premier orage sérieux, des pick-up débordant de sacs et de passagers accrochés aux ridelles, des véhicules poussifs disparaissant sous un chargement de paille, des motos qui se faufilent, des petits commerces installés sur le bord de la route, des paysans courbés dans les champs ou les rizières...
Notre vol FD 245 d'Air Asia a décollé à midi 50 (heure locale), soit 13 heures 20 (heure de Bangkok) pour se poser une heure et cinquante minutes plus tard à l'aéroport Donmueang. Nous avons retrouvé les charmes de la Thaïlande : contrôle tatillon d'entrée sur le territoire, longue attente sur huit files pour accéder à un comptoir où une hôtesse est sensée écrire la destination pour un chauffeur de taxi (la nôtre était d'une simplicité biblique : tout droit jusqu'à la première station de métro, mais il a fallu guider le chauffeur qui ne parlait pas un mot d'anglais...), embouteillage, contrôle zélé à un portique de sécurité du métro (alors que les agents regardent habituellement à peine les sacs, il a fallu ouvrir les nôtres encore cadenassés), tout à l'avenant...
L'arrivée à l'hôtel Park Plaza dans le quartier de Sukhumvit (le même qu'à l'aller) a été un soulagement. La piscine a été un moment de détente. Retrouver des liaisons Internet immédiates nous permet de clore le blog "Birmanie".
Nous avons dîné dans un restaurant, "Cabbages and condoms" à la décoration pour le moins originale... Les abat-jour et de nombreux éléments de décoration étaient fait d'un assemblage de... préservatifs. Le restaurant est en effet tenu par une ONG qui a fait de la promotion de la contraception une de ses priorités. Un dîner thaï par excellence : Chaw Muang (des raviolis au poulet et oignons d'une belle couleur violette), Kha Nom Jeeb (des dim sum au poulet), des brochettes Satay, deux soupes thaïes (fruits de mer, poulet), du riz blanc pour contrebalancer les piments, un dessert alliant mangue et riz gluant sucré au lait de coco (Khao Niew Mamuang Inter) !
Départ demain aux aurores avec arrêt à New Dehli pour Olivier et poursuite pour moi en direction de Roissy-CDG !
Et maintenant, on attend les photos d'Inde, même sans longs commentaires...
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